« Des corps et des femmes » : 50 ans après la loi Veil, Politis publie un hors-série.

50 ans. Un demi-siècle. Le 16 janvier 1975, la loi Veil légalisant l'avortement était promulguée. Une avancée historique pour la réappropriation des corps des femmes. Pour autant, les luttes féministes sont bien loin d’être finies. De la contraception à la ménopause, de la sexualité à la maternité, les corps des femmes restent instrumentalisés et brutalisés.

En avant-propos, Camille Froidevaux-Metterie, philosophe et chercheuse en sciences politiques, retrace l’histoire des luttes féministes à travers la corporéité. Une analyse plus que nécessaire à l’heure où le droit à l’avortement est remis en cause dans certaines régions du monde et où les violences sexistes et sexuelles se poursuivent.

Première partie : « Luttes d’hier et d’aujourd’hui »

Cette première partie fait un bond dans le temps, du XIXe siècle à nos jours. Une histoire on ne peut plus peut plus politique, qui est à analyser de manière intersectionnelle.

Deuxième partie : « Nos corps, nos choix »

Si les femmes souhaitent avoir un enfant grâce à une PMA, cela relève souvent du parcours de la combattante. Si les femmes ne souhaitent pas d'enfants et veulent recourir à une stérilisation volontaire, aussi. Pourtant, ces deux recours sont légaux. Les pressions sociales sont constantes, jusqu’à invisibiliser des femmes qui regrettent parfois d’être devenues mères, ou plutôt qui regrettent de ne pas avoir pu faire un choix éclairé. »

Troisième partie : « Corps et santé »

Endométriose, ménopause etc., la santé des femmes reste souvent un impensé de la recherche scientifique. Pourtant, plus de la moitié de la population mondiale est susceptible d’être confrontée à ces problématiques. Le cancer du sein, lui, gagne du terrain.

Le site Communistes présente l’Union Européenne des guerres impérialistes, de l’exploitation capitaliste, de l’anticommunisme. « La loi de l’Europe capitaliste c’est la surexploitation des travailleurs et des peuples. C'est la participation aux guerres impérialistes sous la houlette des États-Unis en Ukraine et en Palestine.

La loi du capitalisme : c'est la recherche du taux de profit maximum et l'accumulation du capital par l’exploitation du travail salarié. L’Union Européenne agit pour le capitalisme européen pour sa « compétitivité ». Le capitalisme doit aujourd’hui aller de plus en plus loin dans l’exploitation et vite. Il doit faire baisser le prix de la force de travail et imposer l’austérité aux peuples.

L'Union Européenne est en compétition avec tout le monde capitaliste, pour faire repartir à la hausse les taux de profit. C'est une course effrénée pour le profit de ces multinationales pour conquérir des marchés.

Cela confirme qu’il ne peut pas y avoir de solution pour les peuples dans cette Europe capitaliste et qu’il faut s’y opposer clairement. La seule solution est la lutte anticapitaliste. Elle nécessite des partis communistes nationaux et en lien à l'échelle mondiale qui mènent la bataille de classe pour le renversement du capitalisme et la construction du socialisme. »

ResPublica donne la parole à Bernie Sanders qui analyse le très sérieux effritement du parti démocrate aux États-Unis : « Un Parti démocrate qui a abandonné la classe ouvrière se rend compte que la classe ouvrière l’a abandonné. D’abord, ce fut la classe ouvrière blanche ; aujourd’hui, ce sont aussi les travailleurs latinos et noirs. Et ils ont raison. Aujourd’hui, alors que les très riches s’en sortent scandaleusement bien, 60 % des Américains vivent avec la peur d’être à découvert avant la fin du mois.

Aujourd’hui, nous restons la seule nation riche à ne pas garantir à tous les soins de santé auquel devrait avoir droit n’importe quel être humain. Pourtant, nous payons, de loin, les prix les plus élevés au monde pour les médicaments sur ordonnance. De même, nous sommes les seuls parmi les grands pays, à ne pas même garantir des congés parentaux payés ou à indemniser les arrêts maladie.

Les intérêts financiers et les consultants grassement payés qui contrôlent le Parti démocrate tireront-ils de véritables leçons de cette campagne désastreuse ? Ont-ils une idée de la manière dont nous pouvons nous attaquer à l’oligarchie de plus en plus puissante.